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2 mg Diénogest
,
0.03 mg Éthinylestradiol
,
Lactose monohydraté
,
Maïs amidon
,
Povidone K30
,
Magnésium stéarate
,
Hypromellose
,
Macrogol 400
,
Titane dioxyde (E171)
Information patient approuvée par Swissmedic
Spirig HealthCare AG
Selon prescription du médecin.
Juliette est un médicament qui offre une protection hormonale contre la grossesse, autrement dit, un contraceptif hormonal combiné (CHC) ou «pilule». Chaque comprimé pelliculé contient deux hormones féminines en faible quantité: le diénogest, un gestagène (hormone du corps jaune) et l'éthinylestradiol, un estrogène.
Juliette est qualifié de «micropilule» en raison des faibles doses d'hormones qu'il contient. Juliette est une préparation dite monophasique, car tous les comprimés pelliculés contiennent la même quantité des deux hormones.
Pris conformément aux prescriptions, Juliette protège contre la grossesse de plusieurs manières: en général, il empêche la maturation d'un ovule fécondable. En outre, la glaire du col de l'utérus reste épaisse, ce qui rend l'ascension des spermatozoïdes plus difficile. Enfin, la muqueuse utérine n'est pas préparée à une grossesse. Les changements hormonaux produits par les CHC peuvent en outre conduire à une plus grande régularité de votre cycle et à des règles moins abondantes et plus courtes.
Informations importantes sur les contraceptifs hormonaux combinés (CHC)
Avant de commencer à prendre Juliette, veuillez lire les informations sur les caillots sanguins figurant à la rubrique «Quelles sont les précautions à observer lors de la prise de Juliette?». Il est particulièrement important de lire les informations relatives aux symptômes annonciateurs d'un possible caillot (cf. «Signes évocateurs d'un possible caillot sanguin»).
Avant que vous ne commenciez à prendre des produits hormonaux à visée contraceptive, votre médecin devra s'informer avec précision de vos antécédents médicaux personnels et familiaux (maladies dont vous avez souffert ou survenues dans votre famille) et réaliser un examen général et gynécologique approfondi. L'éventualité d'une grossesse devra en outre être exclue.
Durant la prise de Juliette, il est recommandé de pratiquer des examens médicaux de contrôle tous les six mois ou une fois par an. Votre médecin mettra en balance les risques éventuellement existants (p.ex. âge, poids, intervention chirurgicale, modification de votre état de santé et/ou de vos risques) avec les bénéfices attendus et décidera avec vous de la poursuite ou non de la prise de Juliette.
Des erreurs de prise, des vomissements ou des maladies gastro-intestinales, certains troubles métaboliques très rares ou la prise prolongée simultanée de certains médicaments (voir «Quand Juliette ne doit-il pas être utilisé?» et «Quelles sont les précautions à observer lors de l'utilisation de Juliette?») peuvent diminuer l'efficacité contraceptive (premiers signes éventuels: saignements entre les règles). Il est recommandé d'utiliser des méthodes contraceptives supplémentaires non hormonales (à l'exception de l'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures; p.ex. des préservatifs).
Si vous avez pris jusqu'à présent un autre contraceptif hormonal ou avez l'intention de commencer à prendre Juliette très peu de temps après un accouchement ou une fausse couche, veuillez d'abord demander l'avis de votre médecin. Jusqu'à 12 semaines après l'accouchement, le risque de formation de caillots sanguins est plus élevé. Il vous faudra donc demander à votre médecin quand vous pouvez reprendre Juliette.
Juliette est un médicament. En cas d'accident ou d'intervention chirurgicale, informez les médecins que vous prenez Juliette.
Comme tous les contraceptifs hormonaux, Juliette ne protège pas des infections à VIH (SIDA) ni d'autres maladies sexuellement transmissibles.
Juliette ne doit pas être pris si vous présentez l'une des situations suivantes. Si tel est le cas, il vous faut impérativement en informer votre médecin, qui déterminera avec vous quelle autre méthode de contraception sera la plus appropriée pour vous:
En cas d'apparition d'un ou de plusieurs des troubles suivants, vous devez immédiatement consulter votre médecin (cf. aussi Tableau «Signes évocateurs d'un possible caillot sanguin»).
Si vous souffrez ou avez souffert des maladies suivantes ou si elles s'aggravent ou apparaissent pour la première fois au cours de la prise de Juliette, il est important que vous en informiez votre médecin.
Dans de rares cas, des taches brunâtres (chloasma) peuvent apparaître sur le visage, en particulier si ce phénomène s'est manifesté lors d'une grossesse antérieure. Si vous avez une telle prédisposition, vous devez éviter les bains de soleil prolongés et les rayons ultraviolets pendant la prise de Juliette.
Chez les femmes présentant un angio-œdème héréditaire ou acquis (gonflement de la peau et des muqueuses), la prise d'œstrogènes peut déclencher un angio-œdème ou en renforcer les symptômes.
CAILLOTS SANGUINS
Le terme thrombose désigne la formation de caillots sanguins susceptibles d'obstruer un vaisseau. Pendant l'utilisation d'un contraceptif hormonal combiné (CHC) comme Juliette, votre risque de formation d'un caillot sanguin est plus élevé que si vous n'en utilisiez pas.
Les caillots sanguins peuvent se former
Le plus fréquemment, la thrombose se forme dans les veines profondes de la jambe (thrombose veineuse profonde). Lorsque le caillot se détache de la paroi de la veine, il peut se déplacer et obstruer une artère pulmonaire, produisant ce qu'on appelle une embolie pulmonaire. Très rarement, des caillots de sang peuvent aussi apparaître dans les vaisseaux du cœur, pouvant alors provoquer un infarctus. Les caillots qui obstruent les vaisseaux dans le cerveau peuvent être à l'origine d'une attaque cérébrale. De très rares cas de formation de caillots dans d'autres parties du corps comme le foie, le tube digestif, les reins ou les yeux ont été rapportés.
Rarement, les événements thromboemboliques veineux ou artériels peuvent avoir des conséquences lourdes et durables sur la santé ou une issue fatale.
Signes évocateurs d'un possible caillot sanguin
En cas d'apparition de l'un des signes suivants, vous devez immédiatement consulter un médecin:
Un de ces signes est-il apparu chez vous? |
De quoi pourriez-vous souffrir? |
---|---|
Tuméfaction d'une jambe ou le long d'une veine de la jambe ou au niveau du pied, surtout si elle s'accompagne de:
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Thrombose veineuse profonde des membres inférieurs |
En cas de doutes, parlez-en à votre médecin, car certains de ces symptômes tels que la toux ou l'essoufflement ne sont pas spécifiques et peuvent être faussement attribués à des affections de moindre gravité, comme des affections des voies respiratoires (infection grippale, p. ex.). |
Embolie pulmonaire |
Ces symptômes apparaissent le plus souvent dans un œil. |
Thrombose rétinienne (caillot sanguin dans une veine ou une artère de l'œil) |
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Infarctus du myocarde (crise cardiaque) |
Dans certains cas, les symptômes d'un accident vasculaire cérébral peuvent être de courte durée et suivis d'une récupération presque immédiate et complète. Une prise en charge médicale urgente est cependant nécessaire, car vous pouvez refaire un accident vasculaire cérébral. |
Accident vasculaire cérébral |
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Caillot sanguin obstruant d'autres vaisseaux sanguins |
Quand le risque de formation d'un caillot sanguin dans une veine est-il accru?
Le risque de développer une thromboembolie veineuse est le plus élevé au cours de la première année d'utilisation. Ce risque accru existe dès la première prise de Juliette ou lors de la reprise d'une contraception hormonale combinée après une interruption de 4 semaines ou plus. Les données d'une grande étude indiquent que ce risque élevé existe surtout pendant les 3 premiers mois.
Après la première année, le risque diminue mais reste toujours légèrement plus élevé que si vous ne preniez pas Juliette.
Si vous arrêtez de prendre Juliette, le risque de formation de caillots sanguins revient en quelques semaines au niveau de base sans contraception hormonale combinée.
Quel est le degré de risque de formation d'un caillot dans une veine?
Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou dans les poumons avec Juliette est faible, mais il est nettement plus élevé que chez les femmes ne prenant pas Juliette:
Sur 10'000 femmes qui n'utilisent aucun CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 développeront un caillot sanguin sur une période d'un an.
Sur 10'000 femmes qui utilisent un CHC comme Juliette, environ 8 à 11 développeront un caillot sanguin sur une période d'un an. Sur 10'000 femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate, environ 5 à 7 développeront un caillot sanguin sur une période d'un an.
Dans les deux cas, le nombre de caillots sanguins par année est inférieur à celui attendu pendant une grossesse ou après un accouchement.
Le risque de formation d'un caillot sanguin est plus ou moins élevé selon vos propres antécédents médicaux (cf. partie ci-dessous «Facteurs favorisant la formation de caillots sanguins dans une veine»).
Facteurs favorisant la formation de caillots sanguins dans une veine
Le risque de formation de caillots sanguins dans une veine (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) augmente avec:
Après l'accouchement, les femmes présentent pendant plusieurs semaines (jusqu'à 12 semaines) un risque plus élevé de développer des caillots sanguins dans une veine. Il est important de demander à votre médecin quand vous pourrez reprendre Juliette.
D'autres facteurs de risque sont le lupus érythémateux disséminé, le syndrome hémolytique et urémique, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, l'anémie falciforme et le cancer.
Si vous présentez ou pensez présenter l'un des points susmentionnés, même si vous n'en êtes pas sûre, il est important d'en informer votre médecin. Il décidera s'il faut suspendre la prise de Juliette.
Quand le risque de formation d'un caillot sanguin dans une artère est-il accru?
Un caillot sanguin dans une artère peut également causer des problèmes graves, comme par exemple un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.
Facteurs favorisant la formation de caillots sanguins dans une artère
Il est important de noter que le risque d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral lié à la prise de Juliette est très faible, mais peut augmenter:
D'autres facteurs de risque sont l'hyperhomocystéinémie et le lupus érythémateux disséminé.
Si vous présentez plus d'un des facteurs de risque précités ou si l'un d'eux est particulièrement sévère, le risque de caillot peut être encore plus élevé.
Informez votre médecin de toute modification d'un des points susmentionnés pendant la prise de Juliette, par exemple si vous commencez à fumer, si l'un de vos proches a développé une thrombose de cause inexpliquée ou si vous prenez beaucoup de poids.
Une fréquence légèrement plus élevée de cancer du sein a été constatée chez les femmes qui utilisent des CHC tels que Juliette, par rapport aux femmes du même âge qui n'en utilisent pas. Cette différence disparaît toutefois 10 ans après l'arrêt de l'utilisation de ces préparations. On ignore si la différence est due aux CHC. Il est possible que ces femmes aient fait l'objet d'un suivi médical plus approfondi et plus fréquent, d'où le dépistage plus précoce du cancer du sein.
Après une utilisation prolongée de substances hormonales telles que celles contenues dans Juliette, on a observé dans de rares cas des modifications hépatiques bénignes, plus rarement malignes, dont les complications peuvent conduire à des hémorragies internes et imposer l'arrêt de la préparation. Aussi est-il important d'aviser votre médecin si vous ressentez des douleurs épigastriques inhabituelles.
Quelques études ont montré que chez les femmes utilisant de manière prolongée des CHC tels que Juliette, les cas de cancers du col de l'utérus sont plus fréquents. Le principal facteur de risque du cancer du col de l'utérus est toutefois l'infection durable par le papillomavirus humain (infection par le HPV). On ignore dans quelle mesure l'utilisation sur une longue durée de CHC tels que Juliette a pu contribuer à l'augmentation de la fréquence des cancers du col observée dans les études ou si d'autres facteurs, comme le comportement sexuel (p.ex. le changement fréquent de partenaire sexuel avec l'augmentation du risque de transmission du virus), pourrait expliquer cette augmentation.
Les tumeurs mentionnées ci-dessus peuvent mettre la vie en péril ou avoir une issue fatale.
Certaines femmes utilisant des contraceptifs hormonaux tels que Juliette ont rapporté des dépressions ou des états dépressifs. Les dépressions peuvent avoir une évolution grave et occasionnellement engendrer des idées suicidaires. Si vous présentez des variations de l'humeur et des symptômes dépressifs, demandez conseil à un médecin le plus rapidement possible.
Les hormones contenues dans Juliette peuvent influencer les résultats de certaines analyses biologiques effectuées sur des prélèvements de sang. Informez par conséquent votre médecin que vous prenez Juliette s'il vous prescrit une analyse de sang.
Il est prouvé que la prise régulière d'acide folique avant et pendant la grossesse contribue à éviter certains déficits neuraux (spina bifida: non-fermeture du dos, anencéphalie: absence de voûte crânienne et de parties du cerveau). C'est pourquoi il est recommandé à toutes les femmes qui voudraient ou pourraient être enceintes, de prendre en plus d'une alimentation riche en acide folique, une prise continue de 0.4 mg d'acide folique par jour (p.ex. sous forme de préparation multivitaminée) à l'arrêt de la contraception hormonale.
Si votre médecin vous a informée que vous avez une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce médicament.
L'effet contraceptif de Juliette peut être diminué par la prise simultanée de certains médicaments ou conduire à des saignements inattendus (entre les règles): p.ex. médicaments destinés au traitement de l'épilepsie (barbituriques, phénytoïne, carbamazépine, oxcarbazépine, topiramate, felbamate, primidone), au traitement de l'infection par le VIH et de l'hépatite C (p.ex. inhibiteurs de protéase et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse), au traitement de la tuberculose (rifampicine, rifabutine), de l'hypertension pulmonaire (bosentan) et de certains types particuliers de somnolence excessive (modafinil), prise prolongée (plus de 10 jours) de certains antibiotiques (tétracycline) utilisés pour le traitement de certaines infections et prise de préparations à base de millepertuis (cf. ci-dessous).
Si vous utilisez l'un des médicaments susmentionnés sur une courte période, vous pouvez continuer à prendre Juliette. Pendant le traitement par ce médicament et pendant les 28 jours qui suivent son arrêt, vous devrez cependant utiliser une méthode de contraception non hormonale supplémentaire, par exemple des préservatifs. Demandez conseil à ce sujet à votre médecin ou votre pharmacien.
Si le traitement par l'autre médicament se prolonge au-delà de la fin de votre plaquette de Juliette, commencez la plaquette suivante sans interruption, donc sans la pause habituelle pendant laquelle vous ne prenez pas de comprimé pelliculé (voir «Comment utiliser Juliette?»). Votre médecin vous dira comment procéder.
Si vous devez prendre un antibiotique sur une longue durée (c'est-à-dire plus de 10 à 14 jours pour une infection des os ou une borréliose p. ex.), veuillez svp vous informer auprès de votre médecin ou de votre pharmacien sur la procédure à suivre par la suite.
Si vous prenez Juliette, vous ne devez pas prendre en même temps une préparation à base de millepertuis (Hypericum) contre les dépressions, car son effet contraceptif peut s'en trouver atténué. Certains cas d'irrégularités des règles et des cas isolés de grossesse non souhaitée ont été rapportés.
Certains médicaments ainsi que le jus de pamplemousse peuvent entraîner une augmentation de la concentration sanguine de Juliette. Informez votre médecin si vous prenez l'un des médicaments suivants ou du jus de pamplemousse:
Si vous êtes diabétique, la prise de Juliette peut modifier vos besoins en médicaments hypoglycémiants (dont l'insuline).
Juliette peut également modifier, en l'augmentant ou en la diminuant, l'efficacité d'autres médicaments, par exemple de la ciclosporine, de la mélatonine, de la tizanidine, de la théophylline et de la lamotrigine, un antiépileptique (cela pourrait augmenter la fréquence des épisodes convulsifs. C'est pourquoi votre médecin doit surveiller le taux sanguin de lamotrigine au début de la prise du traitement par Juliette et lorsque vous arrêtez la prise de Juliette). D'autres médicaments peuvent être concernés: des médicaments contre la douleur, des antidépresseurs, des médicaments contre la malaria, des calmants, des médicaments pour le cœur, des médicaments contenant de la cortisone et des anticoagulants.
Ne prenez pas Juliette si vous souffrez d'hépatite C et si vous prenez l'association des principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir avec ou sans dasabuvir, glécaprévir/pibrentasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir, étant donné que ceci peut entraîner une élévation des paramètres de la fonction hépatique (augmentation de l'enzyme hépatique ALT). Juliette ne peut être à nouveau pris qu'après normalisation de vos paramètres hépatiques. Par conséquent, veuillez demander à votre médecin à partir de quand vous pouvez reprendre la prise de Juliette après l'arrêt de cette association de principes actifs.
Veuillez informer votre médecin ou votre pharmacien si
Il est également important d'informer votre médecin ou votre dentiste que vous prenez Juliette, lorsque ceux-ci vous prescrivent un nouveau médicament.
Aucune étude portant sur l'aptitude à la conduite et à l'utilisation de machines n'a été effectuée.
Juliette ne doit pas être pris pendant la grossesse ou en cas de suspicion de grossesse.
Si vous allaitez, vous ne devez pas prendre Juliette, la qualité et la quantité du lait maternel pouvant être affectées.
Ne changez pas de votre propre chef le dosage prescrit. Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien si vous estimez que l'efficacité du médicament est trop faible ou au contraire trop forte.
La plaquette-calendrier contient 21 comprimés pelliculés. Un jour de la semaine est indiqué pour chaque comprimé pelliculé de la plaquette. Prélevez le première comprimé pelliculé de la plaquette-calendrier, à l'endroit marqué du jour de la semaine correspondant (p.ex. «Lun» pour lundi), en le faisant passer par pression à travers le feuillet d'aluminium. Avalez-le sans le croquer, avec un peu de liquide. L'heure de la prise importe peu, cependant vous devrez vous en tenir une fois pour toutes à l'heure que vous aurez choisie. Prenez un comprimé pelliculé chaque jour, toujours à la même heure, en suivant le sens de la flèche, jusqu'à ce que vous ayez pris toutes les 21 comprimés pelliculés. Ne prenez aucun comprimé pelliculé pendant les 7 jours suivants. Vos règles (hémorragie de privation) devraient survenir pendant ces 7 jours, 2 à 3 jours après la prise du dernier comprimé pelliculé. Commencez la plaquette suivante de Juliette le 8e jour, même si les saignements persistent encore. Cela signifie que vous commencerez chaque nouvelle plaquette de Juliette toujours le même jour de la semaine que lors de la première plaquette et que vos règles commenceront également à peu près le même jour de la semaine, chaque mois.
Commencez la prise de Juliette le 1e jour du cycle (= 1er jour des règles). Prenez un comprimé pelliculé à l'endroit marqué du jour de la semaine correspondant. Si vos règles commencent par exemple un vendredi, prenez un comprimé pelliculé à l'endroit marqué vendredi. Suivez ensuite l'ordre des jours indiqué. Juliette est immédiatement efficace, vous n'avez donc pas besoin d'utiliser une méthode contraceptive supplémentaire.
Vous pouvez aussi commencer la prise des comprimés pelliculés du 2e au 5e jour de votre cycle, mais vous devrez alors utiliser des méthodes contraceptives supplémentaires (contraceptifs non hormonaux, à l'exclusion de l'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise au cours du premier cycle.
Commencez la prise de Juliette de préférence le lendemain de la prise du dernier comprimé de la pilule prise jusqu'ici (c.-à-d. sans faire de pause). Vous pouvez aussi commencer la prise plus tard, mais au plus tard le lendemain des jours habituels de pause de votre pilule actuelle.
Si vous avez utilisé jusqu'ici un patch transdermique ou un anneau vaginal, la prise de Juliette doit être commencée le jour du retrait du dernier anneau vaginal ou du dernier patch, mais au plus tard le jour où la nouvelle application du patch ou de l'anneau vaginal aurait dû avoir lieu.
Commencez immédiatement - sans faire de pause - la prise du premier comprimé pelliculé de Juliette dès le lendemain de la prise du dernier comprimé contenant le principe actif de l'ancienne plaquette (soit après 21 à 24 jours). Vous pouvez cependant aussi attendre vos prochaines règles et commencer la prise de Juliette le lendemain de la prise du dernier comprimé sans principe actif.
Vous pouvez arrêter la prise de la minipilule n'importe quel jour et commencer la prise de Juliette le lendemain à la même heure. Vous devez cependant utiliser une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale (à l'exclusion de l'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de Juliette.
Commencez la prise de Juliette le jour où vous devriez faire votre prochaine injection ou le jour où l'on vous retire votre implant ou votre stérilet. Utilisez toutefois une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale (à l'exclusion de l'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 premiers jours de la prise de Juliette.
Prenez l'avis de votre médecin. La prise de Juliette peut normalement être commencée immédiatement. Des méthodes contraceptives supplémentaires ne sont pas nécessaires.
Après un accouchement ou une interruption de grossesse survenue au-delà des 3 premiers mois de la grossesse, la prise de Juliette ne devrait commencer au plus tôt qu'entre le 21e et le 28e jour. Vous n'avez alors pas besoin de recourir à une méthode contraceptive supplémentaire. Si plus de 28 jours se sont écoulés depuis l'accouchement, vous devrez toutefois utiliser une méthode contraceptive supplémentaire pendant les 7 premiers jours. Si vous avez eu auparavant des rapports sexuels, il vous faut exclure l'éventualité d'une grossesse ou attendre le début de vos prochaines règles avant de commencer la prise de Juliette. Veuillez observer que vous ne devez pas prendre Juliette si vous allaitez (voir «Juliette peut-il être pris pendant la grossesse ou l'allaitement?»).
Après l'accouchement, les femmes présentent pendant plusieurs semaines (jusqu'à 12 semaines) un risque plus élevé de formation de caillots sanguins. Il est par conséquent important de demander à votre médecin quand vous pouvez reprendre Juliette.
S'il s'est écoulé moins de 12 heures depuis le moment où vous auriez dû prendre le comprimé pelliculé, la fiabilité de la pilule est encore assurée. Vous devez immédiatement prendre le comprimé pelliculé oubliée et continuer à prendre quotidiennement les comprimée pelliculés suivantes à l'heure habituelle. Si vous avez oublié de prendre le comprimé pelliculé depuis plus de 12 heures, il se peut que la protection contraceptive ne soit plus complète. Plus vous avez oublié de comprimés pelliculés, plus le risque est grand que la pilule n'agisse plus. Le risque de tomber enceinte est particulièrement élevé si vous oubliez de prendre des comprimés pelliculés au début ou à la fin de la plaquette. C'est pourquoi vous devez observer les règles suivantes:
Demandez conseil à votre médecin.
Prenez le comprimé pelliculé oublié sitôt que vous vous êtes aperçue de votre oubli - même si cela implique la prise rapprochée de 2 comprimés pelliculés l'une après l'autre le même jour. Prenez les comprimés pelliculés suivants chaque jour à l'heure habituelle. Pendant les 7 prochains jours, il vous faudra utiliser une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale (à l'exclusion de l'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures). Si vous avez eu des rapports sexuels dans les 7 jours précédents, il faut tenir compte de la possibilité d'une grossesse.
Prenez le comprimé pelliculé oublié sitôt que vous vous apercevez de votre oubli - même si cela implique la prise rapprochée de 2 comprimés pelliculés l'une après l'autre le même jour. Prenez les comprimés pelliculés suivants chaque jour à l'heure habituelle. Si la prise a été régulière pendant les 7 jours précédents, aucune méthode contraceptive supplémentaire n'est nécessaire. Si cela n'a pas été le cas ou si vous avez oublié plus d'un comprimé pelliculé, des méthodes contraceptives non hormonales supplémentaires doivent être utilisées pendant les 7 jours suivants (à l'exclusion de l'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures).
Vous pouvez choisir une des deux possibilités suivantes, sans avoir à utiliser un contraceptif supplémentaire si la prise de Juliette a été régulière pendant les 7 jours précédents. Sinon, suivez la première des deux possibilités et utilisez une méthode contraceptive supplémentaire non hormonale (à l'exclusion de l'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures) pendant les 7 jours suivants.
Si vous avez oublié des comprimés pelliculés et que vos règles ne surviennent pas pendant la première pause, il se peut que vous soyez enceinte. Consultez donc votre médecin avant de reprendre la plaquette suivante.
En cas de troubles gastro-intestinaux tels que vomissements ou diarrhées, l'absorption des médicaments peut être incomplète. L'efficacité peut s'en trouver diminuée, comme en cas d'oubli d'un comprimé pelliculé, en particulier en cas de vomissements. Si vous vomissez dans les 3 à 4 heures qui suivent la prise d'un comprimé pelliculé du Juliette, conformez-vous aux recommandations données en cas d'oubli d'un comprimé pelliculé. Afin que le schéma habituel de la prise puisse être conservé, il vous faut prendre le comprimé pelliculé supplémentaire d'une plaquette de réserve.
En cas de fortes diarrhées (p.ex. causées par la prise d'autres médicaments comme des antibiotiques), demandez à votre médecin si des mesures complémentaires sont nécessaires.
En cas de vomissements, diarrhées, etc. semblant devoir se prolonger (pendant plusieurs jours), il est conseillé de recourir en plus à une méthode de contraception mécanique pendant la durée du cycle de prise de comprimés pelliculés en cours.
Vous pouvez décaler vos règles, en commençant la prise de la plaquette suivante de Juliette dès que vous avez terminé la plaquette actuelle, sans observer de pause. Vous pouvez poursuivre la prise aussi longtemps que vous le désirez, au maximum cependant jusqu'à la fin de cette deuxième plaquette. Lorsque vous désirez avoir vos règles, arrêtez la prise de la pilule. Lors de la prise de la deuxième plaquette, il se peut que de petites pertes sanglantes (spotting) ou des saignements intermédiaires surviennent. Commencez la plaquette suivante après la pause habituelle de 7 jours.
Si vous prenez les comprimés pelliculés selon les instructions, vos règles se produiront toutes les 4 semaines à peu près le même jour de la semaine. Si vous désirez changer celui-ci, raccourcissez simplement (ne prolongez jamais) la prochaine pause. Si vos règles commencent habituellement le vendredi et que vous désirez à l'avenir que ce soit le mardi (3 jours plus tôt), prenez le premier comprimé pelliculé de la plaquette suivante trois jours plus tôt que d'habitude. Si l'intervalle est très court (p.ex. 3 jours ou moins), il se peut que l'hémorragie de privation ne se produise pas. De petites pertes sanglantes (spotting) ou des saignements intermédiaires sont cependant possibles pendant la prise de la prochaine plaquette.
Avec toutes les pilules et particulièrement pendant les premiers mois de la prise, des saignements inhabituels (petites pertes sanglantes ou saignements intermédiaires) peuvent se produire. Il se peut que vous ayez besoin de serviettes périodiques ou de tampons, mais la prise des comprimés pelliculés ne doit pas être interrompue.
Les saignements intermenstruels légers cessent généralement dès que le corps s'est habitué à la prise de la pilule (normalement après 3 cycles environ). Consultez votre médecin en cas de saignements prolongés, plus abondants, semblables aux menstruations normales, ou si ces saignements sont récurrents.
L'hémorragie de privation peut faire défaut au cours de la pause sans prise de comprimés pelliculés. Si vous avez pris les comprimés pelliculés correctement, que vous n'avez pas eu de vomissements et que vous n'avez pas pris d'autres médicaments, la probabilité d'une grossesse est extrêmement faible. Prenez Juliette comme d'habitude.
Si les règles font défaut deux fois de suite, il se peut que vous soyez enceinte. Consultez sans délai votre médecin. Ne poursuivez pas la prise de la pilule tant que votre médecin n'a pas exclu une grossesse.
Vous pouvez arrêter la prise de Juliette quand vous le désirez. Après l'arrêt de Juliette, les glandes génitales reprennent en général leur pleine fonction, et l'aptitude à concevoir est normale. Le premier cycle est généralement allongé d'une semaine environ. Si toutefois le déroulement du cycle ne redevenait pas normal au cours des 2 à 3 premiers mois, veuillez consulter votre médecin.
Si vous arrêtez la prise de Juliette parce que vous désirez être enceinte, vous devriez attendre une menstruation normale avant la conception. Ceci permet de définir plus facilement la date à laquelle naîtra votre bébé.
Si vous ne désirez pas être enceinte, demandez à votre médecin de vous conseiller d'autres méthodes contraceptives.
L'efficacité et la sécurité de Juliette ont été évaluées essentiellement chez des femmes à partir de 18 ans. Chez les adolescentes, la même dose est recommandée que chez les adultes, sur prescription médicale.
On ne dispose à ce jour d'aucune donnée relative à un surdosage de Juliette. En vertu de l'expérience dont on dispose pour d'autres «pilules», les symptômes suivants peuvent apparaître en cas de surdosage: nausées, vomissements, ainsi qu'un léger saignement vaginal. Si vous constatez qu'un enfant a avalé accidentellement plusieurs comprimés pelliculés, emmenez-le chez un médecin.
Veuillez informer votre médecin de tous les effets secondaires, en particulier des symptômes sévères ou persistants ou des modifications de votre état de santé si vous soupçonnez le CHC d'en être à l'origine. Les effets secondaires les plus sévères liés à l'utilisation des CHC sont décrits dans la rubrique «Quelles sont les précautions à observer lors de la prise de Juliette?».
Le risque de formation de caillots sanguins dans les veines (thromboembolie veineuse) ou les artères (thromboembolie artérielle) est augmenté chez toutes les femmes prenant Juliette.
Ce risque est encore plus élevé si vous présentez des facteurs ou des maladies qui eux-mêmes augmentent aussi ce risque (pour de plus amples informations sur les facteurs et les maladies qui augmentent le risque de caillot et sur les symptômes d'un caillot, reportez-vous à la partie «Caillots sanguins» sous la rubrique «Quelles sont les précautions à observer lors de la prise de Juliette?»).
La prise de Juliette peut provoquer les autres effets secondaires suivants:
Maux de tête, troubles au niveau des seins, tels que seins douloureux et sensibles.
Inflammation du vagin (vaginite/vulvovaginite), muguet vaginal (candidose vaginale) ou autres mycoses du vagin, infections des voies urinaires, hypersensibilité, augmentation de l'appétit, perte sévère de l'appétit (anorexie), état dépressif, obnubilation, migraine, vertiges, battements cardiaques rapides (tachycardie), augmentation ou diminution de la pression artérielle, mal de dos, douleurs musculaires, douleurs abdominales et ventre gonflé, nausées, vomissements ou diarrhée, acné, chute de cheveux (alopécie), éruption cutanée, démangeaisons (vaginales, occasionnellement au niveau de tout le corps), réactions cutanées allergiques, modifications des règles incluant règles abondantes (ménorragie), règles peu abondantes (hypoménorrhée), règles rares (oligoménorrhée) ou absence de règles (aménorrhée), règles douloureuses (dysménorrhée), saignements entre les règles, augmentation de la taille des seins, œdèmes des seins, pertes vaginales, kystes des ovaires, douleurs du bas ventre, fatigue, faiblesse et malaise général, rétention de liquide dans les bras ou les jambes (œdèmes périphériques), prise de poids.
Inflammation des trompes et des ovaires, inflammation des seins, inflammation du col de l'utérus, boutons de fièvre (herpès oral), nodules bénins de l'utérus, modifications bénignes des seins (fibroadénome des seins), anémie, virilisme (développement de caractères sexuels secondaires masculins), perte de poids ou fluctuations du poids, augmentation des taux de graisses dans le sang, augmentation des taux de cholestérol, irritabilité, diminution de la libido, agressivité, labilité psychique, inflammation d'une veine, varices, douleurs dans les veines, caillots sanguins dans une veine ou une artère, par exemple: dans une jambe ou un pied (c.-à-d. thrombose veineuse profonde), dans un poumon (c.-à-d. embolie pulmonaire), infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou symptômes passagers évocateurs d'un accident vasculaire cérébral, appelé accident ischémique transitoire, battements cardiaques irréguliers, bouffées de chaleur, sensation de vertiges et de faiblesse en se relevant de la position assise ou couchée, insomnie et autres troubles du sommeil, contractions musculaires persistantes, entraînant p.ex. des luxations ou des postures anormales (dystonie), yeux secs ou irrités, sensation de mouvements des objets observés (oscillopsie) ou autres troubles visuels, bourdonnements d'oreille, diminution de l'audition, surdité subite, asthme, hyperventilation, aigreurs d'estomac (dyspepsie), inflammation de la muqueuse de l'estomac, entérite (inflammation de l'intestin), eczémas, troubles de la pigmentation, dermatite atopique, taches pigmentées (chloasma), augmentation de la pilosité du corps (hirsutisme), urticaire, sueurs abondantes, peau sèche, augmentation de la production de sébum, formation de squames, psoriasis, angiome stellaire (entrelacement de petits vaisseaux sanguins de la peau avec un point rouge central), douleurs dans les bras ou les jambes, symptômes osseux ou musculaires, dysplasie cervicale (modification de la muqueuse du col de l'utérus), formation de petits nodules dans les seins (modifications fibrokystiques des seins), sécrétion par le mamelon, douleurs lors des rapports sexuels (dyspareunie), douleurs dans la cage thoracique, fièvre, maladie grippale.
Effets secondaires rapportés dans le cadre d'une prise de Juliette sans que leur fréquence exacte soit connue: fluctuations de l'humeur, intolérance des lentilles de contact, maladies de peau telles qu'érythème noueux ou multiforme.
Chez les utilisatrices d'autres contraceptifs hormonaux, les effets indésirables suivants ont en outre été rapportés (voir aussi «Quelles sont les précautions à observer lors de l'utilisation de Juliette?»): modification du taux de sucre dans le sang chez les diabétiques, agitation, épilepsie, surdité, constipation, inflammations de l'intestin (maladie de Crohn, colite ulcéreuse), maladies du foie (p.ex. jaunisse, tumeurs du foie), calculs biliaires, porphyrie (trouble métabolique), syndrome hémolytique et urémique (trouble de la coagulation sanguine), herpès gestations (maladie herpétique au cours d'une grossesse antérieure), crampes musculaires, augmentation de la taille de myomes utérins (formation de tissu dans l'utérus), cancer du col de l'utérus (carcinome cervical), aggravation d'un lupus érythémateux disséminé (maladie auto-immune chronique) ou chorée de Sydenham (maladie neurologique). Un rapport direct de ces effets secondaires avec la prise de la pilule n'est pas établi.
Si vous remarquez des effets secondaires, veuillez en informer votre médecin, votre pharmacien. Ceci vaut en particulier pour les effets secondaires non mentionnés dans cette notice d'emballage.
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Ne pas conserver au-dessus de 30 °C, dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière et hors de portée des enfants.
Pour de plus amples renseignements, consultez votre médecin ou votre pharmacien, qui disposent d'une information détaillée destinée aux professionnels.
1 comprimé pelliculé contient 2 mg de diénogest et 0.03 mg d'éthinylestradiol.
Lactose monohydraté, amidon de maïs, povidone K30, stéarate de magnésium, hypromellose, macrogol 400 et dioxyde de titane.
67466 (Swissmedic).
En pharmacie, sur ordonnance médicale.
Juliette est présentée en emballages de 1× 21, 3× 21 et 6× 21 comprimés pelliculés.
Spirig HealthCare SA, 4622 Egerkingen.
Cette notice d'emballage a été vérifiée pour la dernière fois en août 2021 par l'autorité de contrôle des médicaments (Swissmedic).
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